Présentation de l’ouvrage :  “Au fil des pages de cette brève “Les vertus médicinales des vins de l’Alsace et du Palatinat”, il apparaît à l’évidence, comme l’a défini Edouard Kressman, que : “Le vin est un humanisme”.
L’erreur serait de croire que les auteurs de ce travail cherchaient à faire de la publicité pour ces vins. C’est ignorer qu’ils honoraient depuis des siècles la table des rois et qu’ils furent aussi exploités pour leurs vertus salutaires bien avant la naissance de la biologie moléculaire. Ils étaient au commencement le vin de Dieu, d’abord vin de messe, puis vin d’hôte servi dans les monastères et les châteaux de la région. Ils participaient aux liesses des fêtes, témoins de nos joies et de nos ennuis.

Les auteurs ont voulu simplement narrer la belle histoire de cette vigne qui a tant contribué à embellir, à sa manière, la culture de ces deux régions.

Les hommes amoureux de la vigne ont puisé dans sa beauté cette force magique, qui les pousse à persévérer dans la permanence de la création. 

Courbés sur leurs vignobles rocailleux, ces admirateurs passionnés ont toujours été fascinés par le chant de la vigne :
“Je suis belle, ô mortels, comme un rêve de pierre, et mon corps, je le sais, est l’éternité même”.   (Les fleurs du mal)

Oui, une éternité évolutive étonnamment fragile, forgée par la volonté même de ceux qui se consacrent à cette œuvre grandiose. De leurs sueurs et de leur peine émerge cette source enchanteresse, muse de tant de poésie, de sensualité et de savoir.