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La vie suspendue
de Michel Moriceau
" La maladie, soudaine et fracassante, puis l’engrenage inattendu, inconnu et inéluctable de sa prise en charge et voilà la vie suspendue…
Cette suspension gomme le passé, obscurcit le futur, mais n’affecte pas seulement le malade. Elle entraine avec lui, tout un monde dans son sillage, le médecin, l’équipe soignante, les proches et les structures, théâtre de tous ces personnages dont les destins vont inexorablement se croiser, s’accompagner, vivre ensemble des moments lourds et improbables, souvent difficiles, parfois extatiques…
Michel Moriceau nous fait une analyse minutieuse de tous ces mécanismes et de cet enchainement mêlant sa compétence, sa bienveillance et son goût pour l’écriture.
Arrivé à Praz Coutant en 1978 à 23 ans pour peaufiner sa préparation à l’internat, il sera enthousiasmé et ébloui par ce lieu chargé d’histoire, les patients qui y vivent, les gens qui y travaillent, et… y restera !
Le soin, le respect, la sublimation, la protection, l’engagement et la transmission remettent peu à peu en lumière la relation du médecin avec le malade, son entourage autodidacte, les équipes soignantes professionnelles et leur vie commune organisée, programmée pour les uns, mais non souhaitée pour les autres, avec son indicible désir de vie, et son cortège de combats, d’attentes, de violence voire de conflits, de dignité et de respect, enfin ses moments d’apaisement et d’espoir. On est bien loin de l’intelligence artificielle mais si proche du cœur empathique et compréhensif : « l’âme est le remède sublime contre l’oubli ». "
Préface du Dr Pierre Biron
Cette suspension gomme le passé, obscurcit le futur, mais n’affecte pas seulement le malade. Elle entraine avec lui, tout un monde dans son sillage, le médecin, l’équipe soignante, les proches et les structures, théâtre de tous ces personnages dont les destins vont inexorablement se croiser, s’accompagner, vivre ensemble des moments lourds et improbables, souvent difficiles, parfois extatiques…
Michel Moriceau nous fait une analyse minutieuse de tous ces mécanismes et de cet enchainement mêlant sa compétence, sa bienveillance et son goût pour l’écriture.
Arrivé à Praz Coutant en 1978 à 23 ans pour peaufiner sa préparation à l’internat, il sera enthousiasmé et ébloui par ce lieu chargé d’histoire, les patients qui y vivent, les gens qui y travaillent, et… y restera !
Le soin, le respect, la sublimation, la protection, l’engagement et la transmission remettent peu à peu en lumière la relation du médecin avec le malade, son entourage autodidacte, les équipes soignantes professionnelles et leur vie commune organisée, programmée pour les uns, mais non souhaitée pour les autres, avec son indicible désir de vie, et son cortège de combats, d’attentes, de violence voire de conflits, de dignité et de respect, enfin ses moments d’apaisement et d’espoir. On est bien loin de l’intelligence artificielle mais si proche du cœur empathique et compréhensif : « l’âme est le remède sublime contre l’oubli ». "
Préface du Dr Pierre Biron